10H00
Début de la réunion LAN dédié à Falcon4.
Les participants commencent à arriver. Firefox, Cougar, Some, et
moi-même (HotStick) commençons à organiser les tables. La disposition
des ordinateurs est importante et mérite quelques explications.
Quel sont les éléments recherchés
dans la disposition des tables ?
-Tous les participants doivent être en vue directe (au niveau des
personnes pas du matériel) sans obstacle, même si ce
n'est que de dos.
-Si ce sont des parties en coopératif on peut à la rigueur voir l'écran
du/des voisins cela permet de faciliter le lancement des parties par vérification
mutuelle. En Deathmatch c'est évidemment déconseillé pour l'intérêt
du jeu.
-Rechercher à diminuer les distances entre les participants, d'une part
pour la circulation des personnes mais surtout pour
les échanges vocaux (on ne peut pas crier pendant 2 jours d'affilés !)
Quels sont
les éléments influençant ce mécanisme ?
- Le nombre de participant
- Le type de partie (quel que soit le type de
jeux) principalement utilisé lors de la réunion : Deathmatch, coopératif,
et plus complexe pour l'organisation les parties équipe contre équipe.
- La forme des pièces disponibles, leur surface
et l'emplacement des fenêtres (reflets).
- Le nombre de tables disponibles.
- Le matériel spécifique des participants, écran
21", palonnier, ensemble HOTAS (Joystick/Manette des gaz).
- La disponibilité de casque avec micro par
l'ensemble des participants et/ou le type de casques
ouvert/semi-ouvert/fermé.
Que pouvons
nous énoncer comme règles ou constatation avec les 2 groupes d'élément
cités précédemment ?
Commençons par le commencement, le nombre de participant. Ce n’est pas
le plus simple, car il est peu probable que le nombre de participant reste
fixe durant la période de la réunion. D’autant plus que dans notre cas
les réunions organisées sont toujours à cheval entre un jour ouvrable
et le week-end, en général un vendredi/samedi, ceci afin de concilier
impératif familial et professionnel, dans le cas présent celui ci
s’est déroulé un dimanche/lundi (plus rare). De fait il y a toujours
certaines personnes qui peuvent venir un jour et pas l’autre il y a donc
lieu d’en tenir compte afin de déterminer à l’avance les modes de
jeu potentiel. Il y a aussi les imprévus, personnes en plus (rarement et
c’est dommage) mais plus souvent en moins, qui est une constance de
quasiment chaque réunion. Il faut dans une certaine mesure anticiper
l’imprévu !
Prévoyez
une ou 2 places d’avance.
Le type de jeu va quand à lui être précisé selon les personnes présentent
lors de la réunion, en dehors du nombre qui a été vu précédemment.
Chez nous c’est résolument du coopératif !
Ce qui simplifie considérablement les contraintes techniques. En effet un
mode de jeu équipe contre équipe pose le problème crucial de la
communication au sein d’une équipe. Si l’on ajoute le fait que la réunion
porte sur 2 jours, les équipes devraient pouvoir être modifiées dans le
temps afin de varier, donc impossible d’assigner chaque équipe dans une
pièce ou partie de la pièce. La mise en cascade de 2 Hubs permettrait
cela. Cette mise en cascade est permise par la norme (10BaseT) dans la
mesure ou le Hub est prévu pour, ou alors il faut utiliser un câble
RJ45/RJ45 dit ‘croisé’. Distance maximum 100m par câble.
Les 2 équipes devant se situer dans la même pièce il faut utiliser des
casques avec micro (de préférence des casques fermés ou semi-ouverts).
Augmenter sensiblement la distance entre participants afin de diminuer la
vision mutuelle des écrans et le niveau sonore reçu même si l’on a un
casque, car on peut aussi bien se situer physiquement à coté d’un ami
« que » d’un « ennemi ».
L’autre
cas ou l’on sera emmené à utiliser des casques avec micro (que tout
pilote sur Internet possède déjà !) tient au nombre de
participants. Au-delà de 6 pilotes ou si la pièce ne permet pas des
distances moyennes correctes entre tous les participants, il faudra aussi
venir à un système casque/micro. Il ne faut surtout pas sous-estimer les
échanges vocaux lors des réunions LAN. D’ailleurs le principal
avantage de ce type de réunion (si l’on exclut la convivialité) ne
tient ‘il pas dans ces échanges nettement facilités. Si l’on en est
réduit à la solution casque l’idéal du point de vue fonctionnement et
aléas technique se trouve dans une solution purement analogique. Ceci
peut, et a déjà été réalisé avec une table de mixage stéréo ou 2
tables mono et autant de mélangeurs audio 2 voies que de participants. Il
faut rentrer tous les micros d’une équipe sur une voie et tous les
micros de l’autre équipe sur une autre voie de la table de mixage. On
se retrouve en sortie de table de mixage avec une voie commune équipe A
et une voie commune équipe B (la table de mixage permet de gérer les
différents niveaux sonores). Il ne reste plus qu’à mélanger pour
chaque pilote le son issu de la carte son de l’ordinateur avec la sortie
voie commune de son équipe (A ou B). Ce mélangeur peut être effectuer
soit par un boîtier électronique (que nous avions réalisé à l’époque)
, soit directement par certain système d’enceinte amplifié du commerce
permettant un mélange de sources sonore stéréo (par exemple le modèle
SONY SRS-PC300D que j’utilise). Il est certain que le nombre de câble
utilisé pour établir ces connexions est assez important, mais c’est
fiable, il n’y a pas de « plantage », ni de retard au niveau
de la parole et déformation. L’inconvénient se situe au niveau de
nombre de participant 4 ok, 6 c’est juste, 8 et plus le nombre et la
longueur des câbles vont devenir tel qu’un souffle important risque
d’apparaître ou alors il faut revoir le système en moins amateur au
niveau des équipements électronique et qualités des câbles. Peut-être
une solution en HF (système employé par les casques sans fils pour télévision).
L’autre solution est issue
d’une technique employée sur le Net j’ai nommé Roger Wilco (www.resounding.com)
ou BattleCom (www.shadowfactor.com) qui permettent l'un comme
l'autre de transmettre les voix de chacun des intervenants à tout les
autres au sein d'une équipe ou de l'ensemble. L'intérêt de cette
solution se trouve dans la rapidité de mise en place, un casque suffit
comme équipement matériel. Mais par ailleurs nous allons nous retrouver
avec une partie de ses inconvénients, des échanges somme toute séquentiel,
ce qui limite quand même involontairement les échanges entres pilotes,
mais n'est ce pas là le lot quotidien des vrais pilotes avec la qualité
sonore en moins !
Cet inconvénient peut même être
un avantage, car lorsque l'on communique en direct les échanges sont
moins formalisé, par facilité. A ce niveau le système casque/micro
impose une certaine rigueur à cause d'un temps de parole alloué réduit.
C'est du moins ce que je constate ayant la chance d'effectuer des vols
dans les 2 environnements LAN et INTERNET.
Un autre inconvénient étant lui purement informatique. Le risque que
l'application utilisée pour les communications plante ou que l'on perde
l'usage du micro même si l'on entend encore ses
équipiers. Ce phénomène arrive quelquefois sur le Net.
En dehors de
toutes ces solutions extrêmes le cas courant consiste dans
l’utilisation d’un casque (sans micro) qui doit de préférence être
de type ouvert ou semi-ouvert afin de d’entendre son ordinateur, et
quand même ses équipiers. L’utilisation de haut-parleur lors de la réunion
est à proscrire si on ne tient pas à vivre une véritable cacophonie du
aux messages vocaux émis par Falcon 4 sur tous les ordinateurs quasi
simultanément, le «quasi » n’étant pas anodin !
Passons
maintenant à la forme des la pièce et surtout au nombre et emplacement
des sources de lumière que sont les fenêtres et éclairages. Dans la
mesure ou la réunion se tient sur 2 jours, il faut éviter d’avoir des
reflets sur l’écran car la fatigue visuelle s’en trouverai accrue.
L’emplacement des tables devra en tenir compte. Il n’est pas rare
d’avoir à fermer certain volet même en pleine journée pour ne laisser
que quelques lampes de chevet aux endroits souhaités.
Le
positionnement des participants sera en partie dicté par leurs matériels.
En effet pas question de mettre un écran 21’ sur une simple table
d’appoint en plastique. Il faudra trouver une table bien plus résistante.
La largeur d’un ensemble HOTAS (poignée des gaz, clavier, joystick) empêchera
bien souvent le positionnement de plus d’une à 2 personnes par table,
alors que l’emploi d’un palonnier bannira les tables ayant un pied
central ou une traverse de pied de table.
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