Réunion LAN du dimanche 9 et lundi 10 avril à Marseille

 

Participants


Jean-Charles "Pralines" Arlotto (PIII 550 733 MHZ 384 Mo G400 Maxi 21")
Julien "Firefox" Leuca (PIII 450 600MHZ 256 Mo ATI 128 17")
Gilles ‘Wolf’ BONNET (PII 300@450 512Mo sur PC TNT115") sur PC en réserve.
Alexis ’Cougar’ TRUILLOT (PII 300@450 196Mo Voodoo 2 17")
Julien ’Some’ WANG (Celeron 400 196 GEFORCE 256Mo SDR 15")
Philippe ’HotStick’ HUMBERT (PIII 550@733 384Mo Voodoo 3 3000 17")

Ordinateurs annexe Serveur Falcon 4 (PII300 450 MHZ  256 Mo Voodoo 2 15")
Transportable Pentium 233 128Mo
Hub Synoptics 16 Ports 10Mbit
Sonde Matérielle NAT (J3TEL)

Temps : beau et dégagé idéal pour voler, mais on s’en moque nous n’avons pas mis le nez dehors !

Hub Poste Type Serveur F4 à droite
Dimanche 9 avril

10H00
Début de la réunion LAN dédié à Falcon4.  Les participants commencent à arriver. Firefox, Cougar, Some, et moi-même (HotStick) commençons à organiser les tables. La disposition  des ordinateurs est importante et mérite quelques explications.

Quel sont les éléments recherchés dans la disposition des tables ?
-Tous les participants doivent être en vue directe (au niveau des personnes pas du matériel) sans obstacle, même si ce         n'est que de dos.
-Si ce sont des parties en coopératif on peut à la rigueur voir l'écran du/des voisins cela permet de faciliter le lancement des parties par vérification mutuelle. En Deathmatch c'est évidemment déconseillé pour l'intérêt du jeu.
-Rechercher à diminuer les distances entre les participants, d'une part pour la circulation des personnes mais surtout pour     les échanges vocaux (on ne peut pas crier pendant 2 jours d'affilés !)

Quels sont les éléments influençant ce mécanisme ?
- Le nombre de participant
- Le type de partie (quel que soit le type de jeux) principalement utilisé lors de la réunion : Deathmatch, coopératif, et plus complexe pour l'organisation les parties équipe contre équipe.
- La forme des pièces disponibles, leur surface et l'emplacement des fenêtres (reflets).
- Le nombre de tables disponibles.
- Le matériel spécifique des participants, écran 21", palonnier, ensemble HOTAS (Joystick/Manette des gaz).
- La disponibilité de casque avec micro par l'ensemble des participants et/ou le type de casques ouvert/semi-ouvert/fermé.

Que pouvons nous énoncer comme règles ou constatation avec les 2 groupes d'élément cités précédemment ?
Commençons par le commencement, le nombre de participant. Ce n’est pas le plus simple, car il est peu probable que le nombre de participant reste fixe durant la période de la réunion. D’autant plus que dans notre cas les réunions organisées sont toujours à cheval entre un jour ouvrable et le week-end, en général un vendredi/samedi, ceci afin de concilier impératif familial et professionnel, dans le cas présent celui ci s’est déroulé un dimanche/lundi (plus rare). De fait il y a toujours certaines personnes qui peuvent venir un jour et pas l’autre il y a donc lieu d’en tenir compte afin de déterminer à l’avance les modes de jeu potentiel. Il y a aussi les imprévus, personnes en plus (rarement et c’est dommage) mais plus souvent en moins, qui est une constance de quasiment chaque réunion. Il faut dans une certaine mesure anticiper l’imprévu !

Prévoyez une ou 2 places d’avance.
Le type de jeu va quand à lui être précisé selon les personnes présentent lors de la réunion, en dehors du nombre qui a été vu précédemment. Chez nous c’est résolument du coopératif !
Ce qui simplifie considérablement les contraintes techniques. En effet un mode de jeu équipe contre équipe pose le problème crucial de la communication au sein d’une équipe. Si l’on ajoute le fait que la réunion porte sur 2 jours, les équipes devraient pouvoir être modifiées dans le temps afin de varier, donc impossible d’assigner chaque équipe dans une pièce ou partie de la pièce. La mise en cascade de 2 Hubs permettrait cela. Cette mise en cascade est permise par la norme (10BaseT) dans la mesure ou le Hub est prévu pour, ou alors il faut utiliser un câble RJ45/RJ45 dit ‘croisé’. Distance maximum 100m par câble.
Les 2 équipes devant se situer dans la même pièce il faut utiliser des casques avec micro (de préférence des casques fermés ou semi-ouverts). Augmenter sensiblement la distance entre participants afin de diminuer la vision mutuelle des écrans et le niveau sonore reçu même si l’on a un casque, car on peut aussi bien se situer physiquement à coté d’un ami « que » d’un « ennemi ».

L’autre cas ou l’on sera emmené à utiliser des casques avec micro (que tout pilote sur Internet possède déjà !) tient au nombre de participants. Au-delà de 6 pilotes ou si la pièce ne permet pas des distances moyennes correctes entre tous les participants, il faudra aussi venir à un système casque/micro. Il ne faut surtout pas sous-estimer les échanges vocaux lors des réunions LAN. D’ailleurs le principal avantage de ce type de réunion (si l’on exclut la convivialité) ne tient ‘il pas dans ces échanges nettement facilités. Si l’on en est réduit à la solution casque l’idéal du point de vue fonctionnement et aléas technique se trouve dans une solution purement analogique. Ceci peut, et a déjà été réalisé avec une table de mixage stéréo ou 2 tables mono et autant de mélangeurs audio 2 voies que de participants. Il faut rentrer tous les micros d’une équipe sur une voie et tous les micros de l’autre équipe sur une autre voie de la table de mixage. On se retrouve en sortie de table de mixage avec une voie commune équipe A et une voie commune équipe B (la table de mixage permet de gérer les différents niveaux sonores). Il ne reste plus qu’à mélanger pour chaque pilote le son issu de la carte son de l’ordinateur avec la sortie voie commune de son équipe (A ou B). Ce mélangeur peut être effectuer soit par un boîtier électronique (que nous avions réalisé à l’époque) , soit directement par certain système d’enceinte amplifié du commerce permettant un mélange de sources sonore stéréo (par exemple le modèle SONY SRS-PC300D que j’utilise). Il est certain que le nombre de câble utilisé pour établir ces connexions est assez important, mais c’est fiable, il n’y a pas de « plantage », ni de retard au niveau de la parole et déformation. L’inconvénient se situe au niveau de nombre de participant 4 ok, 6 c’est juste, 8 et plus le nombre et la longueur des câbles vont devenir tel qu’un souffle important risque d’apparaître ou alors il faut revoir le système en moins amateur au niveau des équipements électronique et qualités des câbles. Peut-être une solution en HF (système employé par les casques sans fils pour télévision).

L’autre solution est issue d’une technique employée sur le Net j’ai nommé Roger Wilco (www.resounding.com) ou BattleCom (www.shadowfactor.com) qui permettent l'un comme l'autre de transmettre les voix de chacun des intervenants à tout les autres au sein d'une équipe ou de l'ensemble. L'intérêt de cette solution se trouve dans la rapidité de mise en place, un casque suffit comme équipement matériel. Mais par ailleurs nous allons nous retrouver avec une partie de ses inconvénients, des échanges somme toute séquentiel, ce qui limite quand même involontairement les échanges entres pilotes, mais n'est ce pas là le lot quotidien des vrais pilotes avec la qualité sonore en moins !

Cet inconvénient peut même être un avantage, car lorsque l'on communique en direct les échanges sont moins formalisé, par facilité. A ce niveau le système casque/micro impose une certaine rigueur à cause d'un temps de parole alloué réduit.
C'est du moins ce que je constate ayant la chance d'effectuer des vols dans les 2 environnements LAN et INTERNET.
Un autre inconvénient étant lui purement informatique. Le risque que l'application utilisée pour les communications plante ou que l'on perde l'usage du micro même si l'on entend encore ses équipiers. Ce phénomène arrive quelquefois sur le Net.

En dehors de toutes ces solutions extrêmes le cas courant consiste dans l’utilisation d’un casque (sans micro) qui doit de préférence être de type ouvert ou semi-ouvert afin de d’entendre son ordinateur, et quand même ses équipiers. L’utilisation de haut-parleur lors de la réunion est à proscrire si on ne tient pas à vivre une véritable cacophonie du aux messages vocaux émis par Falcon 4 sur tous les ordinateurs quasi simultanément, le «quasi » n’étant pas anodin !

Passons maintenant à la forme des la pièce et surtout au nombre et emplacement des sources de lumière que sont les fenêtres et éclairages. Dans la mesure ou la réunion se tient sur 2 jours, il faut éviter d’avoir des reflets sur l’écran car la fatigue visuelle s’en trouverai accrue. L’emplacement des tables devra en tenir compte. Il n’est pas rare d’avoir à fermer certain volet même en pleine journée pour ne laisser que quelques lampes de chevet aux endroits souhaités.

Le positionnement des participants sera en partie dicté par leurs matériels. En effet pas question de mettre un écran 21’ sur une simple table d’appoint en plastique. Il faudra trouver une table bien plus résistante. La largeur d’un ensemble HOTAS (poignée des gaz, clavier, joystick) empêchera bien souvent le positionnement de plus d’une à 2 personnes par table, alors que l’emploi d’un palonnier bannira les tables ayant un pied central ou une traverse de pied de table.

Quelles sont les conclusions de toutes ces considérations ?
Dominante Deathmatch: Tables en U ou cercle avec les participants à l’extérieur.
Dominante coopératif: Tables en U ou cercle quasiment fermé avec les participants à l’intérieur.
Dominante jeux en équipe: Tables en U ou cercle élargit au maximum avec les participants à l’extérieur.

Notre réunion et sa dominante de jeux en mode coopératif s’effectua donc avec 5 tables (à cause des ensembles HOTAS) en cercle quasiment fermé pour 6 à 8 personnes prévues.
Les tables disposées, nous commençons à installer nos matériels respectifs, inutile d’indiquer que le nombre de rallonge et prise multiple à prévoir est assez conséquent, il en est de même des cordons réseaux en longueur différente (2, 4, 6, 8 et même 10m). La norme Ethernet 10baseT autorisant une longueur maximum par câble de 100m.
Pour cette réunion 2 nouveaux pilotes sont parmi nous COUGAR et SOME, Leurs PC n’étant pas tout à fait prêt, nous peaufinons leur configuration réseaux et systèmes suivi d’un prêt d’écrans 17’ par échange avec le PC faisant office de serveur Falcon qui n’en a pas besoin.  Ce travail sera fait pour les réunions à venir.

10h00 arrivé de Pralines. L’air de ce quartier ne réussit pas à son PC qui a toujours des problèmes pour démarrer quand il vient dans ces réunions. Il faut dire qu’il a un PC mutant dont la configuration n’est jamais stable pendant plus de 2 jours. Mais enfin, tout rentre dans l’ordre pour tout le monde, il est quand même 14h30 !
Nous utilisons encore un PC (PII à 450Mhz) pour faire office de serveur Falcon. Vu le nombre de participants (voir l’article sur la réunion du 9/10 mars sur ce même site) nous sélectionnons quelques missions tactiques récupérées sur Internet auparavant. Les 2 nouveaux s’accrochent « ils en veulent » leur expérience sur Falcon 4 n’excédent  pas quinze jours nous leurs complétons au vol c’est le cas de le dire, les touches relatives aux commandes qu’ils n’ont pas encore eu l’habitude d’utiliser. Mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter, ils se débrouillent déjà fort bien.
16h30 arrivé de Wolf qui était prévu en tant que visiteurs, mais qui devant l’animation en cours et l’envie qui le gagne, plonge du coté obscur et nous rejoint sur une machine « en cas de » qui remplira ici son rôle. Au passage Wolf nous livre les derniers patchs de la journée sur Falcon, qui sont intégrés immédiatement !
Nous voilà donc  à 6 pilotes, de fait nous sélectionnons des missions tactiques de 6 à 10 F16. Il serait intéressant que les personnes réalisant des missions prennent comme règle d’indiquer en 1er caractère du nom de fichier un chiffre donnant le nombre maximum de pilotes pour la mission, par exemple 4RAID.TAC pour une mission à 4 pilotes.

Les missions se succéderont à part une pause repas et un interlude Quake3 pour évacuer le stress jusqu’à 4h30 … du matin. Tout le monde étant plutôt sur pilote automatique, nous décidons d’aller nous coucher en nous donnant rendez-vous à 10h00.
Lundi 10 avril

10h00 Firefox arrive suivi de peu par Some et Pralines. Il est prévu que nous serions que 4 pour la journée. Du coup afin de varier, nous lançons une campagne Iron ???? A partir du 3éme jour (l’ayant accéléré en autonome pendant un moment) Il s’avère vite que la campagne est injouable, les missions sont annulées coup sur coup au moment du décollage par manque de pilotes. Nous nous rabattons sur une sauvegarde du 2ème jour de la campagne. Nous enchaînons quelques missions sympas. Some est devenu plus opérationnel suite à ces 2 jours intensifs et compte bien continuer étant en vacance les jours suivants. Nous subirons quand même quelques plantages que nous n’avions pas essuyés le jour précédent.

Dans l’après-midi nous effectuerons 2 missions espionnées par une sonde matérielle Ethernet et son logiciel associé, installé sur un transportable. Il s’avérera difficile de traiter les résultats et jouer en même temps. Les données collectées ont été enregistrées mais devront être vérifiées et interprétées avec d’autres sessions test. Peut-être pourront nous en retirer au minimum les quantités de données transmises, de qui vers qui (avec et sans serveur) les types paquets, et ce en configuration LAN et TCP/IP.

Finalement la réunion s’arrêtera en soirée. Tout le monde sera parti vers 22h00 à plat, mais avec plein de missions en tête. Peut-être seront nous encore plus nombreux à notre prochaine réunion grâce à Internet. Alors si vous êtes de la région et que la simulation aérienne militaire vous intéresse rejoignez-nous !

Philippe ‘HotStick’ HUMBERT
ICQ 41986422
Email humbert.philippe@wanadoo.fr